Conférence GNS - Claudine Jacques & Valérie Courchesne, Ph.D.
jeu. 21 mars
|University of Quebec Outaouais
Comprendre le profil cognitif des personnes autistes pour orienter l’évaluation et les pratiques éducatives : une approche basée sur les forces et les intérêts.
Heure et lieu
21 mars 2019, 18:00
University of Quebec Outaouais, 283 Boul Alexandre-Taché, Gatineau, QC J8X 3X7, Canada
À propos de l'événement
Le trouble du spectre de l’autisme se caractérise par des particularités au plan de la communication sociale et par la présence de comportements répétitifs et d’intérêts restreints. Alors que des modèles explicatifs cognitifs rendent compte de la présence d’un profil de forces chez les personnes autistes depuis déjà plusieurs années, des recherches récentes soutiennent que les intérêts intenses des personnes autistes pourraient être associées à leur bien-être. L’objectif de cette présentation est premièrement de faire un survol des récents travaux portant sur les particularités de la cognition autistique, plus particulièrement en ce qui a trait au style d’apprentissage et de raisonnement des personnes autistes. Puis, deuxièmement, les idées novatrices concernant l’utilisation des connaissances théoriques afin de développer des outils d’évaluation et d’intervention axés sur les forces et les intérêts autistiques seront abordées.
À propos des conférencières
Claudine Jacques est psychoéducatrice, professeure au département de psychoéducation et de psychologie de l’Université du Québec en Outaouais et chercheure régulière au CISSS de l’Outaouais et l’Institut universitaire en DI-TSA. Elle a développé une expertise clinique ayant travaillé plus de dix ans en évaluation et en intervention auprès d’enfants autistes âgés entre 0 à 18 ans. Elle mène des projets de recherche novateurs sur l’identification et l’utilisation des intérêts de prédilection et des forces cognitives des personnes autistes.
Valérie Courchesne a terminé son doctorat en psychologie clinique en 2017. Elle travaille en recherche en autisme depuis maintenant près de 10 ans. Elle a fait son doctorat sous la supervision d’Isabelle Soulières et de Laurent Mottron à l’Université de Montréal et elle fait présentement son post-doctorat à McGill au programme de recherche en autisme de l’Hôpital de Montréal pour enfants, sous la supervision de Mayada Elsabbagh. Sa thèse portait sur l’évaluation des forces cognitives et de l’intelligence en autisme. Elle s’intéresse donc aux forces des personnes autistes en général et à comment les mettre à profit à la fois dans l’évaluation et l’intervention.