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ven. 13 nov.

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Conférence Zoom

Conférence GNS - Simon Faghel-Soubeyrand, candidat au Ph.D.

Représentations visuelles anormales et confusions des expressions faciales perçues chez des patients schizophrènes et anxieux sociaux

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Conférence GNS - Simon Faghel-Soubeyrand, candidat au Ph.D.
Conférence GNS - Simon Faghel-Soubeyrand, candidat au Ph.D.

Heure et lieu

13 nov. 2020, 11:30 – 12:30

Conférence Zoom

À propos de l'événement

Simon Faghel-Soubeyrand est un candidat au Ph.D. recherche en neurosciences-cognitive à l’Université de Montréal, co-dirigé par Frédéric Gosselin (UdeM) et Ian Charest (University of Birmingham, UK). Ses travaux portent sur les mécanismes perceptifs et cérébraux qui supportent les différences de représentations visuelles entre individus, notamment des représentations faciales et d’objets. Il utilise une combinaison de techniques psychophysiques, d’imagerie cérébrale (électroencéphalographie) et d’outils d’apprentissage automatique pour sonder les représentations mentales d’individus provenant de populations “neurotypique” et pathologique (e.g. prosopagnosie, schizophrénie).

Résumé pour la conférence : 

Le fonctionnement social est particulièrement déficitaire chez les individus schizophrènes avec la comorbidité prévalente de trouble d’anxiété sociale (SZ&TAS). Surprenamment, les mécanismes qui supportent la reconnaissance faciale émotionnelle—une composante majeure de la cognition sociale—sont pratiquement inexplorés chez cette population. Nous rapporterons ici les résultats d’une étude psychophysique où nous avons pu révéler les représentations visuelles internes (c-à-d. les régions et détails faciaux) qu’utilisent les patients SZ&TAS pour reconnaître les expressions faciales émotionnelles (joie, peur, colère, neutralité). Nos résultats montrent un déficit à reconnaître les expressions faciales chez les SZ&TAS comparé aux contrôles. Plus un patient avait de symptômes négatifs (affect plat, apathie, réduction d’intérêt social), plus grand était le déficit en reconnaissance émotionnelle. Ce déficit pouvait être expliqué par des représentations visuelles anormales: les patients SZ&TAS utilisaient moins les détails fins des visages expressifs (hautes fréquences-spatiales) et davantage les détails grossiers des visages expressifs (basses fréquences-spatiales) que les contrôles. Les patients SZ&TAS n’utilisaient également jamais la région des yeux (seulement la bouche) pour reconnaître les expressions émotionnelles. Nous discuterons des applications possibles de ces résultats pour des programmes d’entraînements en reconnaissance émotionnelle, de même que des mécanismes cérébraux qui pourraient expliquer ces représentations visuelles déficitaires.

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